Ecole d’arbitrage Actualités ArbitrageFocus sur Tao Buffevant, arbitre au LOU Rugby11 septembre 2020Actualités / Ecole d'arbitrageBONJOUR TAO, PEUX-TU TE PRESENTER ? Bonjour, je m’appelle Tao BUFFEVANT, j’ai 16 ans et je vais passer en terminale à la rentrée 2020. J’ai commencé le rugby à l’âge de 5 ans au LOU Rugby. J’ai dû arrêter pour cause de blessure il y a 2 ans. Après ça je me suis lancé dans l’arbitrage et cela fait 2 ans que je suis pleinement investi dans ce domaine. Je suis à l’académie pôle espoir de Lyon pour la deuxième année consécutive. Et cette année j’ai eu mon examen territorial. COMMENT ES-TU ARRIVE À L’ARBITRAGE ET EN QUOI CELA EN EST BENEFIQUE POUR TOI ? Je suis arrivé dans l’arbitrage grâce à l’école d’arbitrage du LOU Rugby en U14. Puis dès que j’ai eu ma blessure, je me suis orienté vers l’arbitrage. Ce qui est bénéfique pour moi c’est déjà l’académie pôle espoir qui m’aide beaucoup mais aussi mon père qui est l’entraineur des féminines du LOU Rugby. Toutes ces aides sont totalement bénéfiques pour moi et me donnent le sentiment de progresser en permanence. PEUX-TU NOUS RACONTER TON PIRE / MEILLEUR SOUVENIR ? Je n’ai pas de pire souvenir car cela fait seulement 2 ans que je suis dans l’arbitrage. Mes meilleurs souvenirs sont à la fin du match quand je me dis que je me suis éclaté sur le terrain. QUELLES SONT TES AMBITIONS POUR L’AVENIR ? Je me concentre pour le moment sur mon examen de fédéral l’année prochaine tout en conservant la notion de plaisir sur le terrain qui est essentielle si l’on veut progresser car l’arbitrage demande au quotidien beaucoup de travail et de rigueur.... Focus sur Thomas et Robin, deux arbitres du LOU Rugby17 août 2020Actualités / Ecole d'arbitrageBONJOUR ROBIN ET THOMAS, POUVEZ-VOUS VOUS PRESENTER ? Robin : Vivant au Canada toute mon enfance c’est grâce à mon grand-père (ancien joueur de Bourges et Limoges) que je découvre le rugby. Je commence seulement à le pratiquer en école d’ingénieur, puis en Californie, Suède et finalement Grenoble. Je pratique maintenant uniquement le Touch Rugby avec le club lyonnais CanutTouch. Ingénieur en Intelligence Artificielle dans le domaine médical j’ai commencé l’arbitrage en 2019 et je suis actuellement arbitre stagiaire. Thomas : Bonjour, je m’appelle Thomas DEVESA, j’ai 19 ans. J’ai commencé le rugby à l’âge de 4 ans et j’ai joué jusqu’à mes 17 ans. Je suis arbitre depuis que j’ai 14 ans. Cela fait un an que je suis au LOU car je viens d’un petit club de Haute Savoie : le RC le Môle. Dans la vie en dehors du rugby, je suis en 1ere année d’assistant ingénieur en Biologie, Biochimie et Biotechnologie. COMMENT ÊTES-VOUS VENU À L’ARBITRAGE ? ET EN EST-CE BENEFIQUE POUR VOUS ? Robin : Après trois ruptures de ligaments, je me suis d’abord tourné vers le Touch Rugby mais voulant revenir vers le rugby à XV je me suis dirigé vers l’arbitrage. Cela m’a redonné un contact avec le rugby qui me manquait depuis mon arrêt. J’apprends à apprécier le travail de l’arbitre et je profite pleinement des réunions de secteur de la Ligue AURA. La prise de décision et d’information rapide sont fondamentales pour l’arbitrage et sont bénéfique pour ma vie professionnelle et personnelle. Thomas : Je suis arrivé à l’arbitrage à la suite d’une multitude de blessures en tant que joueur, vu mon gabarit de l’époque. Il fallait que je trouve une solution pour rester sur un terrain sans me blesser c’est pour cela que je me suis tourné vers l’arbitrage, ce qui m’a apporté beaucoup : principalement la confiance en moi, ainsi que le fait d’être à l’aise à l’oral en public, et de superbes rencontres. RACONTEZ NOUS VOTRE PIRE SOUVENIR ET VOTRE MEILLEUR SOUVENIR EN TANT QU’ARBITRE : Robin : Comme j’achève ma première saison je n’ai pas encore beaucoup d’expérience mais je garde un très bon souvenir de mon premier match tout seul (M19 Aix les bains – SOUA) où j’ai dû faire une partie du retour dans le car de SOUA pour récupérer le dernier train pour Lyon. Pas vraiment de mauvais souvenir autre qu’une évacuation par ambulance à la suite d’une commotion cérébrale pendant ce même match M19. Thomas : Je ne pense pas qu’il ait de mauvais souvenir, juste des choses qui m’ont fait progresser et endurci. Mon meilleur souvenir à ce jour sur l’arbitrage concerne le tournoi des Montagnards. C’est un tournoi qui réunit les sélections U16 des Savoies, de l’Ariège, de l’Ardèche et de la Corse sur 4 jours. Un très beau moment de rugby, d’amitiés et de partage ! ENFIN, QUELLES SONT VOS AMBITIONS POUR L’AVENIR ? Robin : Je souhaiterais m’investir avec les équipes jeunes du LOU et passer arbitre territoriale dans un premier temps.Thomas : Pour l’avenir, j’aimerais m’inscrire dans la durée au sein du LOU Rugby, réussir mon concours du jeune arbitre, continuer d’apprendre et de progresser, le tout en conservant la notion de plaisir qui est essentielle dans l’arbitrage.... Focus sur Fred Orias, arbitre au LOU Rugby25 juin 2020Actualités / Ecole d'arbitrageBONJOUR FRED, PEUX-TU TE PRESENTER ? Bonjour, je m’appelle Fred Orias. J’ai commencé le rugby à l’âge de 5 ans et j’ai pratiqué jusqu’à 25 ans. J’ai démarré l’arbitrage il y a seulement 8 ans et j’officie désormais en Fédérale 2. Par ailleurs, je suis en charge de coordonner la formation des arbitres de la ligue AuRA. Dans la vie privée, je suis développeur informatique à Lyon. COMMENT ES-TU ARRIVE À L’ARBITRAGE ET EN QUOI CELA EN EST BENEFIQUE POUR TOI ? L’arbitrage a commencé pour moi lorsque j’étais étudiant. Un dirigeant du club dans lequel je jouais à l’époque m’a proposé de me former à l’arbitrage car le club en avait besoin. Au départ, c’était pour rendre service mais j’y ai pris goût ! L’arbitrage m’a apporté deux choses très importantes : l’humilité et le contrôle de soi. Sur le terrain, confronté à 30 joueurs qui veulent en découdre, il est obligatoire pour l’arbitre de garder le contrôle du jeu pour garantir tout au long de la rencontre la sécurité et l’intégrité des joueurs. PEUX-TU NOUS RACONTER TON PIRE / MEILLEURE SOUVENIR ? Je ne conserve que des bons souvenirs et le meilleur moment pour moi se situe à la fin d’un match lorsque le capitaine de l’équipe perdante vient me remercier pour mon arbitrage. QUELLES SONT TES AMBITIONS POUR L’AVENIR ? ET AS-TU DES PROJETS EN PARTICULIERS ? Le projet qui m’occupe beaucoup en ce moment en tant que coordinateur de la formation des arbitres de la ligue est la mise en place d’une collaboration saine et efficace sur les 26 nouveaux bassins que compte notre ligue entre les conseillers techniques de club qui rejoignent notre ligue au mois d’août prochain, et les formateurs en arbitrage. En tant qu’arbitre, je vais mettre à profit les prochaines années pour progresser encore et pourquoi pas atteindre la Fédérale 1.... Focus sur Philippe et Pierre Durand, tous les deux arbitres au LOU Rugby31 mars 2020Actualités / Ecole d'arbitrageBONJOUR PHILIPPE ET PIERRE, POUVEZ-VOUS VOUS PRESENTER ? Philippe : Je m’appelle Philippe Durand, j’ai 54 ans.Je suis au LOU depuis 2010, où j’ai été éducateur à l’école de rugby. Auparavant, j’ai joué en Fédéral 3 dans le comité d’Auvergne avant une mutation à Lyon en 2006. J’étais, à ce moment-là, entraineur brevet fédéral en U18 et à ce titre LCA (licencié capacitaire en arbitrage). En l’absence d’arbitre désigné, j’ai déjà assuré l’arbitrage de matchs en U18 et en réserve de Fédéral 3 pour mon club.Depuis 2016, je suis arbitre au club et aujourd’hui, je suis arbitre territorial. Pierre : Je m’appelle Pierre Durand, j’ai 18 ans et je suis étudiant en première année en STAPS. J’ai rejoint le LOU en 2009 et j’ai arrêté de jouer en 2016 après une année en Gaudermen (U15). C’est donc ma quatrième saison en tant qu’arbitre, et je suis également un des formateurs de l’école d’arbitrage au sein du LOU. COMMENT ÊTES-VOUS VENU À L’ARBITRAGE ? ET EN EST-CE BENEFIQUE POUR VOUS ? Philippe : Après avoir été joueur, entraineur puis éducateur, il ne manquait plus que les diplômes d’arbitres pour compléter mon parcours de rugbyman. Devant accompagner mon fils aux réunions de formation, j’ai décidé de me lancer dans l’arbitrage pour un nouveau défi : savoir qui sera le meilleur entre le père et le fils, le Saint-Esprit étant déjà hors course. Cela m’a permis de reprendre une activité physique régulière après plusieurs années de laisser aller, notamment lors de réceptions d’après match et de troisième mi-temps. Plus sérieusement, j’ai découvert un rôle souvent critiqué mais pour autant indispensable au bon déroulement d’un match tout en apportant mon expérience de joueur et d’entraineur. Cette transmission de passion et de savoir être est un des piliers de notre sport, dont les valeurs sont souvent louées. Pierre : J’ai découvert l’arbitrage quand je jouais en U12, où l’on devait arbitrer pendants les tournois auxquels on participait. En U14, les clubs avaient comme obligation lors des tournois de se présenter avec des arbitres ayant assisté à une journée de formation proposée par le comité. J’ai donc arbitré en U14 sur les différents plateaux, encouragé par mes éducateurs. Alors en U15, j’ai très peu joué et cela a été difficile car je devais attendre l’année suivante pour me lancer dans l’arbitrage. Je me suis raccroché aux cours de l’école d’arbitrage proposé par le club et pris mon mal en patience. Sur décision personnelle, j’ai choisi de pleinement me lancer dans l’arbitrage à 15 ans et depuis, je m’épanouis dans ce rôle et ne regrette pas mon choix car cela m’a permis de rester dans le club. L’arbitrage est bénéfique pour moi dans le sens où je suis exigeant avec moi-même sur mes prestations. Le fait d’avoir de bons retours de la part de mes collègues, des clubs où j’arbitre et de mes formateurs m’encourage à continuer à travailler et nourrit mes ambitions. PHILIPPE, PEUX-TU NOUS RACONTER TON PIRE SOUVENIR ET TON MEILLEUR SOUVENIR EN TANT QU’ARBITRE : Philippe : Mes pires souvenirs sont les bagarres et les mauvais gestes auxquels j’ai assisté sur un terrain de rugby. C’est ce genre de comportement qu’il faut bannir et systématiquement sanctionner pour le respect du jeu et avantager ceux qui ne pensent qu’à jouer à ce sport. Les remerciements en fin de match des joueurs, des capitaines, des entraineurs, des dirigeants et des spectateurs autour de la main courante constituent, pour moi, mes meilleurs souvenirs de l’arbitrage. En effet, un « bon arbitrage, Monsieur l’arbitre » valorise l’investissement personnel dans la fonction d’arbitre et suffit à nourrir mon plaisir d’arbitrer. QUELLES SONT VOS AMBITIONS POUR L’AVENIR ? Philippe : L’âge limite étant de 55 ans, mes ambitions sont à très court terme puisque la saison prochaine sera ma dernière. Transmettre le respect du jeu et des adversaires restera une de mes priorités. Ensuite, à moyen terme, je resterai à disposition du club selon les différents besoins dans des fonctions de formateur, d’accompagnateur ou de référant auprès des plus jeunes, ainsi que bénévole pour l’association à la Bodega. Pierre : Dans les 2 ou 3 prochaines années, je souhaite passer mon diplôme d’arbitre fédéral et commencer à arbitrer à l’échelle de la fédération, en jeune comme en adulte.Mon objectif à long terme est d’atteindre le plus haut niveau possible en fonction de mes capacités, et ,peut-être un jour, accéder au rugby professionnel. Cela demande beaucoup de travail et de sacrifice, un engagement total, de la patience et de la passion. Quant au sein du club, l’objectif est d’améliorer la place de l’arbitre au sein de la structure, de former les jeunes du club qui deviendront de bons joueurs en connaissant mieux les règles ou même de futurs arbitres filles et garçons. LA QUESTION DONT TOUT LE MONDE ATTEND LA REPONSE, QUI EST LE MEILLEUR ENTRE LE PERE ET LE FILS ? Philippe : En condition physique, il va de soi que je ne peux pas rivaliser avec les plus jeunes. Cependant, aux différents examens théoriques passés au cours des 4 dernières années, j’ai obtenu de meilleurs résultats. Cela est certainement dû à l’expérience et à la sagesse. Pierre possède une meilleure connaissance théorique de la règle mais l’arbitrage, c’est un tout, un mix entre le savoir et l’expérience. Sur ce dernier domaine, j’ai encore une petite longueur d’avance. Nos échanges mutuels sur nos matchs nous permettent ainsi à chacun de progresser et d’évoluer dans l’arbitrage. En conclusion, arbitrer la règle ou le jeu, telle est la question. QUELS SONT LES AVANTAGES ET LES INCONVENIENTS D’AVOIR SON PERE COMME ARBITRE ? Pierre : Il y a bien plus d’avantages que d’inconvénients. C’est mon père qui me conduit pour arbitrer et du coup on arbitre très souvent au même endroit : lui, les U16 et moi, les U18. On se donne beaucoup de conseils entre nous et c’est une aide précieuse d’avoir un autre arbitre pour avoir son avis. Son point de vue est assez intéressant parce qu’il a beaucoup d’expérience dans le monde du rugby. Cependant, il y a aussi quelques inconvénients : comme on arbitre ensemble, les déplacements sont plutôt longs et les week-ends sont assez chargés entre l’arbitrage et la vie perso. On a aussi quelques désaccords. Nos plus grands désaccords sont lorsque, sur une action, nos points de vue divergent sur la faute à siffler, ou la couleur du carton. Mais bon, c’est enrichissant parce qu’aujourd’hui, l’arbitrage est une question d’interprétation dans certains cas et il es toujours important d’écouter différents avis pour prendre la meilleure décision possible.... Focus sur Victor Liaud, arbitre au LOU Rugby11 février 2020Actualités / Ecole d'arbitrageBonjour Victor, peux-tu te présenter en quelques mots : Je m’appelle Victor LIAUD, j’ai 19 ans et je suis étudiant en deuxième année de STAPS. Je suis au LOU rugby depuis 15 ans maintenant. Après avoir joué de bonnes années j’ai été dans l’obligation de m’arrêter sur décision médicale. Désormais, je suis arbitre au club et j’entraine les cadettes pour la deuxième année consécutives. Comment es-tu venu à l’arbitrage et qu’en retires-tu au plan personnel ? À la suite d’un trauma crânien assez important sur les terrains, j’ai été contraint d’arrêter le contact pendant plus de 2 ans. Durant ma convalescence pour ne pas couper totalement du rugby, on m’a proposé l’arbitrage comme possible reconversion. Cela ne m’a pas empêché de toujours m’entrainer avec mes copains mais seuls les contacts m’étaient interdits. Conscient qu’il me serait plus possible de jouer au rugby, je me suis pleinement investi dans l’arbitrage et je m’épanouie aujourd’hui. En effet, l’arbitrage est un univers très ouvert où l’on y retrouve beaucoup de valeurs. Durant toute notre formation nous sommes très bien suivis et cela permet de progresser plus rapidement. Racontes nous ton pire souvenir et ton meilleur souvenir en tant qu’arbitre : Mon pire souvenir c’est un match que j’ai du arbitrer en étant déjà blessé où j’ai dû serrer les dents toute la rencontre car la douleur était insupportable. Mon meilleur souvenir est sans conteste une finale de ligue d’un tournoi à 7 que j’ai eu la chance d’arbitrer. Ce n’est peut-être pas grand-chose mais ce fut un grand moment de plaisir pour moi. Quelles sont tes ambitions pour l’avenir ? Je souhaiterais gravir les échelons supérieurs pour peut-être un jour prétendre à un certain niveau mais cela passe par beaucoup de travail à court et à long terme Pour moi il est primordial de se raccrocher à 3 mots clefs : Travail, Plaisir, Humilité. Si je devais me fixer un objectif majeur, ce serait de devenir arbitre de rugby à 7 et intégrer un circuit international. Mais pour y arriver le chemin reste long et énormément de travail à accomplir ! Pour l’heure, le plus important est de développer le projet d’arbitrage au sein du LOU rugby qui est très ambitieux avec des idées et objectifs concrets. ...